Fadela (ah-ah-ah!) Amara (ah-ah-ah!)
Depuis quand je n’avais plus ri comme ça?
Je me demande.
Peut-être depuis la fois où les culs-pincés de l’UMP s'étaient composé des airs affectés en racontant que les tests ADN, ce serait un sacré coup de main donné à tous les crève-là-dalle qui pullulent devant nos frontières - qu'aviez-vous imaginé?
Les gars de l’UMP se mordaient les joues pour s’empêcher de se marrer.
Je les adore.
Une que j’ovationne par-dessus tous, c’est elle.
Fadela Amara.
Ni pute, ni soumise.
Nigaude.
Dame de fière compagnie, petite sœur des banlieues, passée à l’ennemi en échange d’un maroquin flambant neuf.
Seulement vous pensiez quoi ?
Que Fadela allait la boucler au prétexte d’un colocation avec la pieuse Boutin ?
Naaaaan… Fourrage de doigt dans l’œil.
Fadela n’a rien perdu de son esprit militant, battant, engagé, audacieux, vif.
Aussi Fadela menace-t-elle.
De claquer la porte si, bordel de merde ! (car Fadela s’agace fort), Sarkozy continue longtemps comme il le fait à « instrumentaliser l’immigration ».
Ouech, Fadela menace.
Quand Sarkozy instrumentalise.
Standing-ovation pour Fadela.
C’est vrai quoi : instrumentaliser.
C’est dégueulaaaaaasse.
Odieux.
Alors voilà, on est prévenu.
Que Sarkozy instrumentalise encore.
Qu'il ose seulement.
Et alors là.
Là.
Fadela prendra ses cliques.
Ses claques.
Ainsi que son propre instrument.